Alsace, le temps du community manager 2.0 est arrivé

Oui, il fut un temps où un community manager n’avait qu’à poser un « post » sur un réseau social pour faire le buzz ! Oui, il suffisait, en Alsace, de n’être présent parfois que sur un outil social pour dominer son secteur. Ce temps-là est globalement révolu ….

Pour bien utiliser les réseaux, encore faut-il d’abord savoir ce que l’on peut et veut y faire.

Il reste des entreprises dont la présence régulière suffit à faire le bonheur hebdomadaire. Elles ont besoin d’un contenu régulier et ce dernier leur permet de se rappeler au bon souvenir de leurs clients ou des passants cheminant devant l’enseigne…

Générer de la présence pour ancrer la préférence

Pour tous, une nouvelle stratégie s’impose : il faut générer de la présence pour ancrer la préférence. C’est valable pour un restaurant, un hôtel, un bar, une marque, ici de vin ou de bière. La marque se rappelle à l’esprit de ses clients et prospects. Cela peut alors déclencher une visite ou une notoriété utile face aux produits proposés. Et enfin, l’engagement …

Une nouvelle façon de « poster »

La différence se fait alors au travers de « posts » et d’une véritable stratégie de contenus.

  • Un community management de service : Le post 2.0 doit apprendre quelque chose au lecteur. Une recette, un détail, une histoire, une personne, une date … Une post doit devenir utile.
  • Un community management engagé : Le post 2.0 doit montrer la relation d’un lieu, d’une marque avec son époque. L’engagement sociétal est facteur d’engagements sociaux. Les réseaux sociaux ne doivent plus être forcément le prolongement ou l’anticipation d’une boutique 2.0
  • Un community management créatif : le post 2.0 peut justifier la mobilisation d’un graphiste, d’un vidéaste, être aussi sérieux que drôle pour faire réagir.

Le community management utile

Le nouveau community management doit être utile ! En ce sens, il est créateur de liens plus que de marges… Il complète et renforce une image de marque sans en être le deus ex-machina.

Ici, il conviendra de comprendre qu’il faut réduire l’addiction aux stats, aux clics et aux buzz pour estimer l’impact et l’éternel « image de marque »…

« un slow community manager »

L’époque est donc au « slow community manager », celui qui dispose d’une culture, qui cherche à impacter à moyen et long terme plus qu’au « one shot » sur un produit ou un bon mot.

La qualité plus que la quantité… Un service qui impose de donner du temps aux équipes, aux prestataires mais aussi d’accorder à leurs prestations un juste prix : celui de leur compétence ( non, le CM ne doit pas être confié au stagiaire débutant), celui du temps consacré à la marque ( de sa découverte à son suivi), celui de la création et des outils mobilisés…

Tisser du lien ! du vrai !

Installer un tel community management 2.0 en Alsace nécessite une évolution des mentalités… Ce slow community management tient plus du marathon, de la longue traine que de la course aux buzz.

Il nous rappelle aussi que l’on ne tisse pas un lien solide entre une marque, un lieu et ses clients en 2 minutes. Ce qui est vrai, IRL, l’est aussi sur les réseaux.

Photo : Auteur : niroworld

Stéphane Bourhis

À propos :

Stéphane BourhisStéphane Bourhis enseigne à l’Université de Strasbourg où il est chargé de cours, soucieux de transmettre à ses étudiants, comme aux clients de Red-Act les moyens d’être autonomes, impactants et efficaces. 

Membre et Délégué régional de l’APCIG (Association Professionnelle des Chroniqueurs et Informateurs de la Gastronomie et du vin), il a à cœur d’accompagner les professionnels du tourisme, de la gastronomie, de l’hôtellerie et de la Restauration dans leur communication du quotidien y compris comme Community Manager externe.

Fondée en août 2004, l’agence Red-Act a fait le choix de se spécialiser dans la communication « digitale », dans la conception-rédaction et la production de contenus à valeur ajoutée. Elle a développé des stratégies liées à l’image de marque, l’animation des réseaux sociaux et à l'accompagnement de personnalités politiques comme de chefs d'entreprises.

 

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