Community Manager : être transparent et honnête !

En 2017, Red-Act fêtera ses 13 années d’existence en Alsace. L’agence, spécialisée dans la création de contenus et les stratégies rédactionnelles, tisse sa toile. L’occasion de revenir sur son cœur du métier du moment :  L’animation de réseaux sociaux, l’influence et l’accompagnement, notamment dans le domaine de produits, des vins, de la restauration, du tourisme. Echanges à Strasbourg avec Stéphane Bourhis, on parle Community Manager et couteau-suisse en matière de communication.

Stéphane Bourhis, c’est quoi votre métier aujourd’hui ?

Stéphane Bourhis : Vous l’avez mentionné en préambule. Mon métier – l’un de mes métiers, c’est couteau suisse en matière de communication digitale, le reste se lit sur mon site. Mon côté quadra me ferait vous dire « MacGyver en matière de communication digitale » ! Enfin, entre MacGyver et l'Agence Tous Risques !

« MacGyver en matière de communication digitale ».

D’abord, j’apporte un regard extérieur au restaurant, à l’hôtel, au chef qui me confie une mission. Ensuite, je mets en place une stratégie de « contenus » pour ses réseaux sociaux et/ou son blog. Enfin, j’écoute, puis je rédige des contenus à dessein … Enfin, je réalise tout cela avec un trombone, un élastique, une bougie …

Il est délicat de réduire à community manager externe ma mission. Elle va au-delà ! J’essaye naturellement d’influencer l’extérieur à partie des qualités intérieures de mon client !

On voit aujourd’hui des prestations attirer des clients et on ne sait pas si elles sont les bonnes. Que diriez-vous à un restaurateur qui cherche à développer ses RP et sa page Facebook !

« Sortir de la grande magie »

Stéphane Bourhis : Objectivement, lorsqu’on lui présente une offre, de bien la regarder, de se poser toutes les questions, de la poser sur son bureau, puis d’aller marcher dans la neige …

Sérieusement ?

Stéphane Bourhis : Oui, l’humour nécessite aussi un vrai sérieux. Là, il s’agit de se refuser à l’achat instinctif, à devenir victime d’une drague commerciale et à comprendre ce que l’on vous vend, pourquoi cela est bon ou utile pour vous.

Il s’agit de « sortir de la grande magie » ! Ce n’est pas parce que vous ne maitrisez pas le sujet de la communication digitale que vous devez tout acheter sur un coup de tête ou un sourire.

La première des choses est de définir le besoin. L’importance de ce média pour vous. Vos cibles ( B to B ou B to C). Et ce que vous attendez de votre prestataire.

Et comment faire cela ?

 Stéphane Bourhis : Comme avec Jean-Pierre Foucaud ! D’abord votre ressenti, ensuite le coup de fil à un ami. Lorsqu’un restaurateur va commander une nouvelle cuisine, il sait ce qu’il veut. Il ne rentre pas dans une boutique en disant « Je veux une cuisine » ! Les prix et atouts varient. C’est la même chose en matière de Communication Digitale. Il n’y a pas de mal à être aidé dans la décision.

Il n’y a pas de mal à être aidé dans la décision.

Après choisissez en connaissance de cause  qui anime vos pages, écrit vos textes.

Mais je pense important de séparer par exemple « relations presse » et d’un autre côté création de contenus et community management. Cela touche des métiers différents. Là, ce ne sont pas des fonctions différentes, comme le couteau suisse mais des métiers.

On peut aussi faire appel aux bloggeurs pour être plus vue, c’est la mode ?

Un chef ne fait pas une recette «  à la louche » !

C’est pareil en communication.

Stéphane Bourhis : Oui, mais à condition de valider l’influence ! Combien de fans à un blog ? Ses fans sont-ils partageurs, actifs ? Si oui, sur quel réseau social ?

Tout cela se mesure ! Un chef ne fait pas une recette «  à la louche » ! C’est pareil en communication.

Un appui doit générer des vues, de la visibilité et plus si affinités ! 

Vous préconisez donc l’usage de pages leviers pour touche le public ?

Stéphane Bourhis : Je persiste ! Son développement personnel est laborieux donc, autant s'appuyer sur un "influenceur" !

On n’est pas dans la pensée magique. Si vous autorisez une page à diffuser votre contenu ou à en créer pour vous, elle doit toucher un public que nous n’avez pas (donc ne pas vous ressembler et ne pas vous concurrencer ou être un concurrent), elle doit toucher un public qui agit (un public qui partage, qui like). Cela se mesure sur Facebook avec les stats Facebook (se méfier des stats travaillées). Elle doit aussi vous faciliter la vie !

Si ce n’est pas le cas. Quelqu’un se fait avoir, et il y a de fortes chances que ce soit le client !

Vous invoquez la transparence et l’honnêteté ?

Personne ne devrait vendre du vent aujourd’hui

Stéphane Bourhis : Entendons-nous, tout métier mérite salaire mais communiquer pour autrui, c’est mettre en place une relation de confiance ! Le rapport coût/service ne doit rien au hasard... A partir du moment où un client paye mensuellement un service, il doit savoir pourquoi et accepter le prix si cela lui sert et en aucun cas se laisser vendre n’importe quoi.

On récupère souvent de clients déçus ou trompés … Cela altère le marché. Personne ne devrait vendre du vent aujourd’hui. Y compris sur les réseaux et Internet.

Aujourd'hui, j'ai du mal avec le community manager qui soigne son ego avant de soigner son client !

Et vous avez une offre ….

Stéphane Bourhis : Plusieurs, en voici une, comme Community Manager mais le reste est sur mesure !

Au delà de sa lecture, je propose un accompagnement transparent, des conseils optimisés et s'appuyant, ici sur un expertise de l'Alsace, des réseaux sociaux, des leviers d'influences et aussi de mon propre réseau.  C'est une approche de proximité, directe et pour valoriser d'abord le client ! Aujourd'hui, j'ai du mal avec le community manager qui soigne son ego avant de soigner son client ! 

Stéphane BOURHIS

À propos :

Stéphane BourhisStéphane Bourhis enseigne à l’Université de Strasbourg où il est chargé de cours, soucieux de transmettre à ses étudiants, comme aux clients de Red-Act les moyens d’être autonomes, impactants et efficaces. 

Membre et Délégué régional de l’APCIG (Association Professionnelle des Chroniqueurs et Informateurs de la Gastronomie et du vin), il a à cœur d’accompagner les professionnels du tourisme, de la gastronomie, de l’hôtellerie et de la Restauration dans leur communication du quotidien y compris comme Community Manager externe.

Fondée en août 2004, l’agence Red-Act a fait le choix de se spécialiser dans la communication print et « digitale », dans la conception-rédaction et la production de contenus à valeur ajoutée. Elle a développé des stratégies liées à l’image de marque, l’animation des réseaux sociaux.

 

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